Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler du film The Holyday de Nancy Meyers. Je présume que vous vous interrogés pour quelle raison je parle d’un film sur un blogue ayant pour thème la technologie et l’innovation. Je vous répondrais en vous disant que ce n’est pas pour en faire une critique ou bien pour discuter de combien je trouve ridicule le jeu de Cameron Diaz. Je désire plutôt aborder l’élément déclencheur de ce film qui se rapporte au décrochage. Dans The Holyday, le personnage de Cameron Diaz est aux prises avec des problèmes d’angoisse causés autant par sa vie professionnelle que sentimentale, à un point tel quel qu’elle ressent une douleur au haut de la poitrine. Elle sent alors l’envie de prendre congé de ces problèmes en partant en voyage en Angleterre.

De nos jours, la vie bouge à un rythme beaucoup trop rapide pour que l’être humain puisse le suivre. Bon nombre d’entre nous boivent du café le matin afin de se recharger au commencement de chaque journée. Toutefois, ceux et celles qui se forcent à suivre ce rythme effréné finissent tôt ou tard par sortir de route s’ils ne prennent pas de pauses ou n’apprennent pas à décrocher. Ainsi, en 2012, la dépression et l’épuisement professionnel sont devenu des fléaux pour les entreprises et les dirigeants d’entreprises qui voient leurs employés forcés de prendre congé. Selon la Presse Affaires, l’absentéisme lié à la maladie mentale à bondie de pratiquement 50 % en 15 ans. Parmi les causes responsables de ces absences, on accuse principalement, sans surprise, les exigences de la vie professionnelle qui sont de plus en plus grande et mettent les salariés sous pression.

En plus de ces exigences, certains accusent aussi les technologies de l’information (TI) comme étant une cause de cette progression. L’apparition des TI a grandement simplifié les moyens de communication. Autrefois, il fallait attendre pendant des semaines avant de recevoir une réponse par courrier. Or, aujourd’hui, avec les courriels et la messagerie instantanée, il est beaucoup plus facile de joindre ces contacts que ce soit un client ou un collègue, et ce, à toute heure du jour. Cet avantage a, cependant, amené un problème quant au décrochage, ces technologies tendent à renfoncer le lien existant entre l’employé et l’entreprise. Il devient alors difficile pour lui de se dissocier de ces obligations professionnels, ce qui fait en sorte que sa vie professionnel empiète sur sa vie privé et engendre les problèmes de santé mentionnés précédemment. Les TI ont grandement contribué à améliorer notre façon de travailler. Il faut, par contre, comme toute bonne chose savoir les utiliser avec modération.

Ces problèmes peuvent, toutefois, être évités si l’on sait décrocher du travail une fois hors du bureau et parfois même en prenant une ou plusieurs journées pour se ressourcer. Le sage Ferris Bueller a dit : « La vie bouge très vite. Si tu ne t’arrête pas de temps en temps, elle te file entre les doigts ». Le film La Folle journée de Ferris Bueller constitue un bon exemple de ce qu’il faut faire pour décrocher. Un décrochage agit tel un formatage informatique, car celui doit survenir dans les mêmes occasions, lorsque votre système d’exploitation montre des signes de ralentissements ou de disfonctionnements. Vous devez alors prendre un congé avant qu’une maladie mentale vous force à en prendre un. Un bon exemple de décrochage est de dédié sa journée à des activités que l’on ne pratique pas régulièrement un peu comme Ferris, ce qui peut prendre la forme d’une visite au musée ou bien d’aller manger dans un grand restaurant. Le but ici est de se faire plaisir et de prendre le temps pour le faire.

La vie de nos jours se déroule à un rythme beaucoup trop rapide pour qu’un être normal puisse suivre sans perdre ses moyens. Je vous suggère donc de prendre une journée buissonnière, planifiée ou non, car le décrochage ou ce type de pause est essentiel dans la vie des travailleurs modernes.