Nouveau format pour les demandes de crédits d’impôt RS&DE : le cataclysme s’est-il produit? À la fin novembre 2008, l’ARC a publié la mise à jour du formulaire T661, conçu pour décrire les aspects financiers et techniques des demandes annuelles de crédit d’impôt pour la RS&DE. Selon moi, deux raisons motivaient ce changement : On visait à concentrer le propos et éliminer la propension à « noyer le poisson » dans un texte trop long et permettre l’envoi électronique des rapports d’impôt corporatifs.Une image vaut mille mots, comme on dit…Dans la version antérieure du formulaire, aucune obligation n’était faite quant à la forme du narratif, en autant que le texte (et les images) décrivait les trois critères d’admissibilité (incertitudes technologiques, progrès réalisés ainsi que la démarche expérimentale effectuée pour atteindre ces progrès).Or, l’envoi électronique requiert que les tableaux, les dessins et les schémas disparaissent de ce nouveau format. De plus, les projets devaient être résumés en moins de 1 400 mots. Qui a piqué mon fromage ? Ou la résistance au changement… Plusieurs voix sceptiques ont exprimé leurs craintes quant à cette nouvelle formule parce que cela représentait un défi supplémentaire pour eux de synthétiser la justification de leurs travaux en si peu de mots. On redoutait déjà de se faire poser des questions de clarification par les vérificateurs… On les comprend d’avoir un peu paniqué en apprenant la nouvelle… Je n’étais pas de cet avis. Un an plus tard, les résultats ont-ils été aussi catastrophiques? Évidemment, nous avons effectivement dû faire des efforts pour adapter notre discours à ce nouveau format : constamment s’assurer que les informations inscrites étaient brèves et concises. Mais nous nous sommes rendu compte que ce n’était pas une mission impossible ni peine perdue comme on le craignait au départ. Est-ce qu’on a changé de forme pour le mieux? Hum… Je trouve que de perdre la liberté de faire de la mise en page en tableaux et d’intégrer diverses figures dans la structure du rapport entraîne une perte d’expressivité du texte. Il me semble aussi que ça doit être plus difficile pour les vérificateurs de lire et de se retrouver rapidement dans un texte suivi de 1 400 mots que dans l’ancienne mise en forme. Le temps, c’est de l’argent C’est peut-être par souci d’économie de temps de lecture que cette nouvelle méthode a été adoptée. Jusqu’à présent, le nouveau formulaire ne s’avère pas aussi contraignant qu’on le pensait, mais seul le temps nous dira s’il est vraiment plus efficace. Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas! Ceci est mon dernier blogue de l’année. Je vous souhaite donc de Joyeuses Fêtes.