Respecter le nombre maximum de mots d’une demande RS&DE. En tant que rédacteur RS&DE depuis plus de trois ans, j’aimerais pouvoir dire que je connais tous les aléas s’y rattachant, mais la réalité en est tout autre. Je dois avouer qu’il m’arrive encore d’en découvrir sur le sujet. Même si je ne me considère pas encore totalement comme un expert, j’ai quand même acquis beaucoup d’expérience au fil des années à l’aide des techniques de rédaction dont s’est dotées d’Astous Groupe Conseil. Relativement apparentes pour les personnes travaillant dans le domaine de la RS&DE depuis un certain, ces techniques ne seront peut-être pas évidentes pour des contribuables remplissant leur première demande. Je n’ai donc pas été surpris lorsque je suis tombé sur l’article suivant SR&ED Hacks – Hints for SR&ED Writing, publié sur le site SR&ED Education and Resources. L’article que voici s’inspire à la fois de nos techniques de rédaction internes et de cet article pour vous fournir des techniques de rédaction qui vous aideront à simplifier la préparation de vos demandes.Selon le formulaire T661 de l’Agence du revenu du Canada (ARC), chaque section pour décrire les incertitudes rencontrées, les travaux effectués pour les surmonter ainsi que les progrès technologiques réalisés en utilisant un certain nombre de caractères, soit 3900, 7800 et 3900 respectivement. Or, il est parfois difficile de consigner en uniquement 15600 caractères l’ensemble des travaux. Au fil des ans, DGC a défini une série de mots clés afin de présenter chaque section de l’aspect technique selon une structure bien définie. Pour présenter les incertitudes technologiques, par exemple, nous avons créé les mots clés suivants : Contexte technologique, Objectif technologique, Base technologique et Incertitudes technologiques. Les mots de transition employés pour lier les paragraphes afin de rendre le texte plus agréable à lire deviennent moins nécessaires en utilisant ces mots clés, car ces derniers permettent d’introduire les éléments de chaque section comme un seul bloc de texte. Ainsi structurée, chacune des sections présente toute l’information nécessaire tout en minimisant le nombre de mots. L’auditeur de l’ARC se retrouve alors face à un texte simple et compréhensible à analyser. En terminant, l’usage d’acronyme peut aussi être considéré comme un autre moyen de réduire votre nombre de mots. Fortement employés dans le domaine des technologies de l’information, les acronymes méritent malgré tout d’être définis la première fois qu’ils sont utilisés. Les acronymes devenus des noms communs n’ont, par contre, pas besoin de subir le même traitement. J’espère que les éléments fournis dans cet article contribueront à vous faciliter le processus de rédaction d’une demande RS&DE. Sur ce, je vous souhaite bonne rédaction!