Microélectronique Le terme microélectronique désigne l’ensemble des technologies de fabrication adaptées au groupement des composants d’un dispositif électronique et des circuits qui les associent en un ensemble de très faible volume (Larousse). Cet important secteur des technologies de l’information (TIC) regroupe des entreprises de divers champs d’activité dont des entreprises qui proviennent du domaine de la fabrication d’équipement informatique et des télécommunications. Les entreprises œuvrant dans le secteur de la microélectronique peuvent être réunies en six catégories : La conception de circuits regroupe la production de plusieurs types de circuits, dont celle des circuits électroniques, de circuits imprimés, de microcircuits et d’outils de conception; Les composants actifs incluent les semi-conducteurs discrets et les circuits intégrés analogiques et numériquee; Les composants passifs regroupent la fabrication de connecteurs, de câbles, de transformateurs, de commutateur…; Les plaquettes de circuits imprimés sont utilisées dans les imprimantes, les calculatrices, les électroménagers, les cartes mémoire…; L’assemblage de composants pour la fabrication de systèmes électroniques (EMS) comprend les fusibles, les relais, les varistances, les condensateurs, les photocoupleurs, les microprocesseurs, les inductances…; Les équipements de production et de tests en microélectronique incluent les produits chimiques pour les procédés de fabrication. Au total, le secteur de la microélectronique réunit trois grands secteurs : Comptant 13 entreprises, le secteur des semi-conducteurs emploie le plus grand nombre d’employés au Québec, soit 4 575 personnes. Ses activités sont à forte valeur ajoutée et elles portent sur le développement de nouveaux produits pour une clientèle internationale. Ce secteur détient des joueurs majeurs : IBM et Teledyne-DALSA. Les circuits et les systèmes spécialisés pour la conception, l’inspection et la fabrication regroupent 35 entreprises employant 730 personnes. Ce secteur utilise beaucoup les circuits intégrés, les systèmes électroniques, les procédés et les dispositifs de fabrication et d’inspection. Ses entreprises sont actives dans le secteur médical, l’automatisation industrielle et la sécurité. Le chef de file mondial dans la conception de processeurs vidéo Matrox fait partie de ces sociétés. Les services d’assemblages regroupent 56 entreprises détenant 2 900 employés. Ce secteur comprend la fabrication de circuits passifs s’adressant à des applications spécialisées comme les câbles sur mesure, et des composants dédiés aux créneaux des marchés spécialisés. Le secteur de la microélectronique est très important au Québec comme en fait foi la présence de 100 entreprises employant quelque 8 200 personnes. La majorité de ces entreprises sont actives à Montréal, à Québec, à Sherbrooke et en Montérégie (Bromont). Parmi ces sociétés, on compte des noms comme IBM, CMC Électronique, Matrox, Teldyne-DALSA, Olympus NDT et Défense Ultra Electronics. Ce secteur des technologies de l’information a connu une très forte croissance entre 1986 et 2011. À preuve, selon la SIA (Association industrielle des semi-conducteurs), les revenus de la microélectronique sont passés de 25 milliards de dollars américains à 299,5 milliards de dollars durant cette période. Étant soumise à la concurrence mondiale, l’industrie de la microélectronique a dû se développer une capacité à innover pour trouver des réponses aux besoins du marché, et ce, au moindre coût. À ce titre, le Québec détient un avantage concurrentiel sur les autres pays grâce à sa main-d’œuvre qualifiée, ses faibles coûts d’exploitation et sa main-d’œuvre et ses mesures fiscales offerts par ses deux paliers de gouvernements. Comparé à plusieurs pays, le Québec détient une main-d’œuvre hautement qualifiée. En effet, la province possède sept universités (quatre francophones et trois anglophones) qui offrent des programmes en science informatique, en génie informatique, en génie électronique et dans d’autres programmes connexes (mathématiques, génie civil, génie mécanique, génie industriel, génie physique et génie aérospatial). Par ailleurs, en 2010, près de 3 500 étudiants ont obtenu leur diplôme dans un de ces programmes. De ce nombre, près de 70 % provenait des institutions d’enseignement supérieur de la région métropolitaine. Plusieurs entreprises choisissent de s’installer au Québec en raison de ses faibles coûts d’exploitation et du coût de la main-d’œuvre. De fait, les coûts d’exploitation sont inférieurs de 5,3 % à ceux des États-Unis et de 1,1 % à ceux de la moyenne canadienne. Le coût total de la main-d’œuvre incluant les avantages sociaux est de 74 910 $ au Québec alors qu’il est de 87 800 $ à Boston, de 81 660 $ à Houston et de 91 420 $ à New York. Toutefois, l’avantage le plus intéressant pour les sociétés établies au Québec demeure ses mesures fiscales, dont le crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE). Ce programme d’incitatif fiscal fédéral vise à encourager les entreprises canadiennes de toutes tailles et de tous les secteurs à effectuer de la R-D au Canada. Compte tenu des nombreuses entreprises qui réalisent des travaux de R-D dans ce sous-secteur des TIC, ce crédit d’impôt devient très profitable. Il permet notamment de rembourser jusqu’à 65 % des dépenses relatives aux salaires, aux matériaux, à la machinerie, à l’équipement, à certains frais généraux et aux contrats de RS&DE, et ce, jusqu’à un maximum de trois millions de dollars. La clientèle de d’Astous Groupe Conseil se retrouve à la grandeur du Québec. RS&DE Montréal | RS&DE Laval | RS&DE Montérégie | RS&DE Sherbrooke | RS&DE Drummondville | RS&DE Trois-Rivières | RS&DE Québec