Télécommunications Le terme télécommunications désigne toute transmission, émission ou réception de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de renseignements de toute nature par fil, optique, radioélectricité ou autres systèmes électromagnétiques. (Legifrance.gouv.fr) Au Québec, l’industrie des télécommunications se développe autour de deux sous-secteurs d’avant-garde : la procuration de services de télécommunication et la fabrication d’équipement de télécommunications. Les entreprises œuvrant dans la procuration de services s’occupent de la transmission de données de toutes sortes (voix, son, vidéos, etc.) et offrent aussi les infrastructures nécessaires aux services de traitement et d’hébergement des données. Les 600 établissements que compte ce sous-secteur rapportent près de 11 milliards de dollars en recette, soit 42 % du produit intérieur brut (PIB) des technologies de l’information et des communications (TIC) québécois. Par ailleurs, leurs dépenses annuelles en recherche et développement (R-D) s’élèvent à 260 millions de dollars. Ces entreprises se répartissent selon les six créneaux suivants : Créneaux des entreprises offrant des services Exemples d’entreprises offrant des services Les fournisseurs de services de téléphonie; Les télédistributeurs et câblodistributeurs; Les fournisseurs d’accès Internet; Les entreprises de câblage structuré; Les jeux électroniques sans fil; Les fournisseurs de services de télécommunications connexes. Bell Canada Enterprises; Telus; Rogers Communications; Vidéotron; Xit télécom; Oricom; Télésat Canada; EA Mobile; Gameloft. Le sous-secteur de la fabrication d’équipement de télécommunications regroupe plus de 160 entreprises qui, à elles seules, rapportent 10 % des recettes de l’ensemble de l’industrie québécoise des TIC. Basé sur le savoir et l’innovation, ce sous-secteur investit massivement en R-D, et ces entreprises se diversifient dans les quatre créneaux suivants : Créneaux de la fabrication d’équipement de télécommunications Exemples d’équipements produits Le filaire; Le sans fil; Les systèmes et logiciels de télécommunications; Les autres équipements de télécommunications. Les équipements de transmission et de test par fibre optique; Les autocommutateurs; Les réseaux métropolitains Ethernet; Les communications unifiées; Les terminaux mobiles; Le WiMAX et les réseaux maillés sans fil; Les technologies d’identification par radiofréquence RFID; Les communications par satellite et les radios logicielles; La voix sur IP et les sous-systèmes multimédias IP (IMS). Principalement regroupées dans la région de Montréal, ces entreprises de télécommunication profitent de la présence de nombreux établissements d’enseignement supérieur, dont quatre universités, qui leur fournissent une main-d’œuvre qualifiée. En 2008, environ 5 500 étudiants ont obtenu un diplôme en sciences informatiques, en génie informatique et d’autres programmes connexes. De ce nombre, 74 % des diplômes ont été obtenus dans la région métropolitaine. Les entreprises québécoises n’ont pas uniquement accès à une main-d’œuvre abondante et hautement qualifiée, elles ont aussi la possibilité de profiter de conditions avantageuses quant aux faibles coûts d’exploitation. Ces derniers se rapportent aux coûts liés à la main-d’œuvre (salaires et avantages sociaux) et aux coûts de location d’espaces à bureaux. Selon les données de 2008, les entreprises qui s’installent au Québec jouissent de coûts d’exploitation de 5,8 % inférieurs à ceux qui sont observés aux États-Unis et de 1,2 % inférieurs à ceux de la moyenne canadienne. En ce qui a trait aux solutions financières et fiscales, le Québec offre de bonnes conditions aux entreprises de ce secteur. En effet, les sociétés établies au Québec bénéficient de l’un des plus bas taux d’imposition en Amérique du Nord, lequel se situe à 28,4 %. En plus du taux d’imposition avantageux, les entreprises peuvent obtenir des prêts pour améliorer leurs liquidités ou croître. Elles ont également droit à des crédits d’impôt à l’investissement lorsqu’elles achètent du matériel de fabrication et de transformation neuf ou lorsqu’elles embauchent des experts étrangers. D’autre part, les entreprises qui réalisent des travaux de R-D peuvent profiter du crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE). À lui seul, le sous-secteur des télécommunications accapare 30 % de la R-D industrielle réalisée au Québec. Le crédit d’impôt à la RS&DE devient alors très profitable pour les entreprises de ce sous-secteur. Il permet, notamment, de rembourser jusqu’à 65 % les dépenses relatives aux salaires, aux matériaux, à la machinerie, à l’équipement, à certains frais généraux et aux contrats de RS&DE, et ce, jusqu’à un maximum de 3 millions de dollars. *Source : Investissement Québec et Finances et Économie Québec. La clientèle de d’Astous Groupe Conseil se retrouve à la grandeur du Québec. RS&DE Montréal | RS&DE Laval | RS&DE Montérégie | RS&DE Sherbrooke | RS&DE Drummondville | RS&DE Trois-Rivières | RS&DE Québec