Le cloud, ou l’informatique dématérialisée, est depuis quelques années intégré dans le vocabulaire commun du monde informatique. Malgré la popularité de ce concept, il en demeure que les fondements sont souvent mal compris. Ce billet vise à positionner l’informatique dématérialisée afin de partager les obstacles et les possibilités d’avancements associés à ce concept. Les caractéristiques du cloud De façon simplifiée l’informatique dématérialisée est un modèle Informatique qui permet un accès facile et à la demande par le réseau à un ensemble partagé de ressources informatiques configurables (serveurs, stockage, applications et services) qui peuvent être rapidement provisionnées et libérées par un minimum d’efforts de gestion ou d’interaction avec le fournisseur du service. NIST (National Institude of Standards and Technology) définit le concept à l’aide de cinq caractéristiques essentielles : Accès aux services par l’utilisateur à la demande. Accès réseau large bande. Réservoir de ressources (non localisées). Redimensionnement rapide (élasticité). Facturation à l’usage. On constate que, par rapport aux services offerts par les centres de données, trois aspects sont nouveaux : L’apparence de ressources infinies, accessibles à la demande, sans la nécessité de planifier les besoins d’avance. L’élimination des engagements à long terme. Cette caractéristique permet de partir avec une petite infrastructure et d’augmenter à la demande. La possibilité de payer à l’utilisation basée sur des engagements à court terme (par exemple, heure par CPU). Les modèles de services Les modèles de services sont également différents en fonction du fournisseur. On distingue trois modèles : Infrastructure as a Service : IaaS offre un contrôle semblable à une infrastructure physique, mais avec la flexibilité d’augmenter au besoin. Amazon EC2 est certainement l’IaaS la plus populaire actuellement. Platform as a service : PaaS permet d’éliminer les dépenses et la complexité liées à l’évaluation, l’achat, la configuration et la gestion de tout le matériel et les logiciels nécessaires à la conception d’applications sur mesure. Dans ce mode, les clients créent leurs logiciels en utilisant les outils et/ou des librairies du fournisseur. Google appEngine constitue un exemple de PAAS. Software as a service : SaaS se réfère à une application accessible par le biais d’Internet, donc, qui n’a pas besoin d’être installée à l’interne sur le poste ou sur le serveur. Facebook, YouTube ou Salesforce.com composent quelques exemples de SaaS. Fin de la première partie. Surveillez le blogue dans les prochains jours pour la suite. Dans le deuxième volet de cet article, j’aborderai les différents modèles de déploiement ainsi que quelques-uns des obstacles qui leurs sont associés. Crédit photo : Wynpnt via Pixabay.