Lorsque j’étais enfant, cela m’est arrivé à quelques reprises de tomber malade et de manquer des journées d’école. Or, aujourd’hui, avec l’émergence des technologies de l’information qui évoluent à vitesse grand V, ces jours fériés sembleraient dorénavant révolus.

Il est évident qu’avec l’arrivée d’Internet, des courriers électroniques, de la messagerie instantanée, les distances entre les gens ont nettement été réduites. Toutefois, cela ne suffit pas pour remplacer totalement l’absence d’un élève en classe. C’est ainsi que vient à la rescousse le R.BOT 100 de la société russe 3Detection Labs. Muni d’une webcam, d’un microphone, de haut-parleurs ainsi que d’une connexion Internet, ce robot d’une valeur approximative de 3000 $ permet au jeune Stephan Supin, atteint de leucémie, d’assister à ses cours. Ainsi, avec l’aide de la téléprésence, des personnes possédant un handicap quelconque peuvent assister à leurs cours en ayant l’impression d’être présentes.

En observant les résultats qu’une technologie peut offrir, cela laisse à réfléchir. La technologie est bien souvent développée à des fins militaires avant d’être amenée à une échelle commerciale, par exemple, les drones de combat américain. Mais, serions-nous prêts à monter dans un avion sans pilote? Je ne crois pas.

D’un autre côté, si on pense à des films qui mettent en vedette la téléprésence tels que Wall-E ou Surrogates avec Bruce Willis. Ces deux films présentent une société décadente qui n’interagit pratiquement que par l’entremise de robots. Dans le cas de Wall-E, les êtres humains sont tellement obèses qu’ils ne peuvent plus marcher. Dans l’autre cas, les gens ne sortent plus de chez eux de peur de se blesser ou d’être blessé.

Avec la croissance de l’obésité qui se propage dans la population nord-américaine en grande partie causée par un manque d’activité physique, c’est à se demander si l’arrivée de la téléprésence peut avoir beaucoup de bons côtés. Il est sûr que pour les gens à mobilité réduite, la venue de cette nouvelle technologie les aidera à avoir une meilleure vie. Par contre, pour le reste de la population, les aspects positifs sont plus difficiles à discerner.