• la gestion intégrée des ressources;
• les affaires électroniques;
• la gestion de la relation clientèle;
• la sécurité informatique;
• la gestion des connaissances;
• la gestion de la chaîne logistique.

Les entreprises évoluant dans ce secteur sont présentes dans un grand nombre de domaines d’activité, que ce soit la santé, la gestion manufacturière et logistique, les finances ou la gestion des administrations publiques.

Pour sa part, le second secteur regroupe :

• la conception de logiciels qui répondent à des besoins particuliers d’un secteur d’activité ou d’une profession (applications verticales);
• la conception de logiciels de série (traitement de texte, tableurs, logiciels de comptabilité, etc.).

*Source : Investissement Québec, Services informatiques et logiciels. Le Québec : Un milieu d’affaires dynamique et profitable, 2010.

Dans le secteur des logiciels, ce sont 200 établissements regroupant 7 200 emplois qui œuvrent dans la province, ce qui représente une proportion de 18 % des entreprises canadiennes et de 24 % des emplois. Les revenus liés à ce secteur se chiffrent à 1,4 milliard de dollars par année, et les entreprises dépensent 100 millions de dollars annuellement en recherche et développement (R-D). Pour le secteur des services informatiques, il y a 66 700 emplois, et ce secteur a connu une croissance annuelle moyenne de 12,3 % entre 1997 et 2007. Ces entreprises sont actives principalement dans les régions de Montréal (40 %), de la Montérégie (20 %) et de Québec (9 %).

Quelques entreprises du secteur des services informatiques et des logiciels sont très actives dans la province. En effet, nous n’avons qu’à penser à Bell Canada Entreprises, à CGI, à IBM et à Ericsson Research Canada. La main-d’œuvre provient de sept universités qui offrent des programmes en sciences informatiques, en génie informatique et en génie électrique. Quelques diplômés proviennent également des programmes collégiaux techniques (informatique, électronique et intégration multimédia).

Plusieurs entreprises choisissent de s’installer au Québec en raison de ces faibles coûts d’exploitation et du coût de la main-d’œuvre. En effet, les coûts d’exploitation sont inférieurs de 19,6 % à ceux des États-Unis et de 3,8 % à ceux de Toronto. Le coût total de la main-d’œuvre avec avantages sociaux est 95 258 $ alors qu’il est de 97 242 $ à Toronto et qu’il est supérieur à 110 000 $ dans plusieurs grandes villes américaines (Boston, San Diego, San Francisco et Seattle).

Les entreprises œuvrant dans le secteur des services informatiques et des logiciels sont susceptibles de recevoir des subventions et des crédits d’impôt des deux paliers de gouvernement. Chaque année, ces entreprises dépensent près de 354 millions de dollars en R-D. Elles affectent en moyenne 40,7 % de leurs employés et 29,6 % de leur chiffre d’affaires dans les projets de R-D. Parmi les entreprises qui font des travaux de R-D, 55,2 % d’entre elles réclament les crédits d’impôt auxquels elles ont droit.

Les entreprises faisant des travaux de R-D peuvent bénéficier, entre autres, du crédit d’impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE). Cette mesure fiscale permet de se faire rembourser jusqu’à 30 % des salaires des employés qui ont travaillé à ces projets. Elles sont également admissibles au crédit d’impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE). Ce dernier rembourse jusqu’à 35 % les dépenses relatives aux salaires, aux matériaux, à la machinerie, à l’équipement, à certains frais généraux et aux contrats de RS&DE, et ce, jusqu’à un maximum de 3 millions de dollars.