De bonnes pratiques pour cuisiner sans tracas Image crédit de Photl.com La fin de semaine dernière, alors que je faisais mon épicerie chez IGA, j’en ai profité pour ramasser leur dernier magazine « Inspirés ». Cette publication saisonnière gratuite porte bien son nom, car en plus de promouvoir les produits de la chaîne, elle contient aussi des recettes dont il m’arrive parfois de m’inspirer ou de faire. L’inspiration joue un rôle important en cuisine, comme dans bien d’autres domaines. Puisqu’on me demande souvent où je prends mes idées de recettes, j’ai eu l’idée de pondre cette chronique en espérant en guider certains.Ma première proposition est de vous bâtir un cadre applicatif gastronomique. En technologie de l’information, les programmeurs utilisent régulièrement ce qu’on appelle un cadre applicatif (Framework en anglais), ce qui peut se traduire en boîte à outils. Cette boîte contient les fonctions qu’ils emploient dans leurs travaux de recherche et développement. Dans le cas présent, les fonctions sont remplacées par des recettes ou des techniques culinaires que vous accumulez au fil du temps en pratiquant la cuisine. Donc, plus vous cuisinez ou lisez sur le sujet, plus vous ajouterez de connaissances à votre cadre applicatif. Ainsi, lorsque vous retrouvez face à des ingrédients, il vous vient rapidement à l’esprit des idées de recettes pour les apprêter. Votre cadre vous permettra également d’apporter plus facilement des changements aux recettes que vous avez déjà expérimentées. Ma seconde proposition est une extension à la proposition précédente, car je veux vous conseiller d’ajouter une section ustensiles de cuisine (batterie de cuisine, couteaux, etc.) à votre cadre applicatif. Avoir de bons outils lorsque vous cuisinez ne constitue pas un luxe, mais plutôt un investissement dans de bonnes habitudes de vie ou une alimentation saine. Par exemple, un couteau de chef représente certainement l’outil le plus utile dans une cuisine. Or, rares sont ceux parmi mes connaissances qui possèdent un couteau de qualité. La plupart utilisent un simple couteau d’office pour émincer un oignon. Il peut se révéler coûteux pour certains d’acheter un couteau à plus de 30 $. Toutefois, travailler avec un outil qui garde son tranchant rend la préparation des repas une tâche plus agréable. Par conséquent, il vaut parfois la peine de mettre quelques sous de plus pour acquérir de bons outils de base. Ma troisième proposition concerne le gaspillage alimentaire, car selon les statistiques fournies par La Presse, un quart de la nourriture produite est jetée par les foyers. Alors, pour l’éviter, je vous suggère d’appliquer le concept « rareté, mère de toutes innovations ». Ce concept se fonde sur le principe que la rareté constitue un incitatif à la production de solutions créatives. Par conséquent, si l’on suit ce concept, la rareté nous forcera à utiliser au maximum nos ingrédients, nos restants d’ingrédients ou, tout simplement, nos restants plutôt que d’aller s’en procurer de nouveaux. Ma dernière proposition se rapporte à la planification de vos repas. Il peut s’avérer ennuyeux de savoir ce que l’on va manger à l’avance. Toutefois, planifier vos repas pour la semaine permet d’économiser ainsi que de prévenir le gaspillage. En effet, si vous regardez la circulaire, cela vous permettra d’acheter (1) des produits en vente et (2) uniquement les ingrédients nécessaires aux recettes que vous avez prévu préparer. Également, en prévoyant vos recettes, vous éviterez d’acheter, par exemple, une botte de basilic pour ne faire qu’une seule recette, mais pour plusieurs. Cuisiner peut donc se révéler une chose pas trop compliquée quand on se donne la peine la peine de se développer de bonnes pratiques. De plus, comme j’ai à le répéter souvent, tout est une question de prendre le temps de bien faire les choses, une notion qui peut être appliquée à tous les domaines.