Effets de la miniaturisation des technologies d’information sur le journalisme Dans cette ère des médias sociaux, des images et des vidéos captées par des amateurs et des professionnels sont mises en circulation sur le web presque instantanément. De nos jours, un événement comme celui survenu en Russie peut être immortalisé grâce aux technologies de l’information. En effet, les appareils intelligents disposent d’un appareil photo qui fonctionne également comme une caméra, ce qui permet au commun des mortels de capter tout ce qui se passe et de faciliter la vie des journalistes. Ces nouvelles technologies ont amené l’intégration du « crowdsourcing » au métier de journaliste. Cette stratégie favorise le travail collectif puisque des collaborateurs sont mis à contribution pour aider les journalistes. Par exemple, Quebecor utilise la plateforme MonTopo pour obtenir des images et des vidéos d’événements qui se produisent un peu partout au Québec et ailleurs dans le monde. Une telle méthode est peu coûteuse puisque les entreprises n’ont plus besoin de payer pour envoyer des gens sur le terrain. C’est le même principe avec les gens qui relaient de l’information sur les réseaux sociaux, contenu qui est ensuite repris par d’autres personnes. Les gens peuvent donc relayer du contenu aux médias, contenu qui est plus diversifié et qui présente une perspective différente. De plus, la miniaturisation des technologies de l’information a révolutionné le travail des journalistes. En effet, un journaliste peut accomplir sa tâche sans l’aide de personne puisque, muni d’un appareil intelligent, il peut prendre des photos, filmer et interviewer des gens. Tout ça sur un petit appareil qui rentre dans les poches d’un jeans! Cette facilité à immortaliser des événements en direct donne du contenu spectaculaire qui peut être facilement relayé par les médias. Ainsi, l’écrasement d’un avion dans la rivière Hudson à New York et une immense tempête de neige sont des exemples de la portée de ces appareils qui permettent de garder en mémoire ce qui se passe. Toutefois, avec cette facilité à obtenir de l’information, les médias doivent faire preuve de rigueur avant de publier n’importe quoi dans la course effrénée au « scoop ». Les journalistes doivent donc prendre soin de valider les informations reçues afin de s’assurer de leur exactitude. Puisque l’information est très accessible, et ce, à partir de plusieurs sources, ces professionnels des communications doivent redoubler d’ardeur afin de ne pas se faire piéger par des canulars. De plus, cette recherche continuelle de « scoop » et de sensationnalisme amène des problèmes éthiques lorsque certaines personnes manquent de jugement. Un exemple de manque de jugement est survenu lorsqu’un photographe new-yorkais a préféré prendre une photo plutôt que de venir en aide à un homme sur le point de mourir écrasé par un train de métro. Pour conclure, la miniaturisation et l’émergence des technologies de l’information ont nettement changé le métier de journaliste. Ces innovations ont apporté leurs lots d’effets positifs, mais aussi des effets négatifs. Il faudrait alors que le secteur des médias de l’information fasse preuve de rigueur en ce qui concerne la qualité et la véracité de l’information publiée afin qu’ils ne perdent leur influence sociale. Crédit photo : Free-Photos via Pixabay.