Québec : un lieu florissant pour les TI (suite) Dans un récent billet, je m’étais donné comme mission de démontrer que le Québec était un toit favorable pour les entreprises oeuvrant dans le domaine des TI grâce aux diverses options d’investissements disponibles. Eh bien, j’aimerais en rajouter puisqu’il existe un autre facteur déterminant qui fait du Québec un endroit avantageux pour évoluer dans les technologies de l’information : la main-d’oeuvre. Certains d’entre vous sont peut-être surpris que j’amène cet argument étant donné qu’on rapporte une certaine pénurie de la main-d’oeuvre en TI au Québec. Il est de mon avis que ce déséquilibre, qui tient davantage d’une forte demande plutôt que d’une faible offre, ne mine en rien la qualité de la main-d’oeuvre québécoise future ou présente. Nous n’avons qu’à penser aux entreprises de renommée internationale comme Ericsson Research Canada, BCE et IBM Canada qui assurent un bassin de mains-d’oeuvre hautement qualifiées capable de répondre aux demandes du marché actuel, ainsi qu’au solide réseau d’institutions de haut savoir que le Québec possède. La province bénéficie d’une multitude d’établissements d’enseignement qui sont en mesure de fournir et de maintenir une main-d’œuvre compétente et polyvalente grâce à ses 7 universités (francophone et anglophone) qui comptent dix-huit établissements offrant de nombreux programmes. D’autre part, les entreprises québécoises ont aussi accès à une variété de programmes universitaires coopératifs en génie et en sciences informatiques et les établissements d’enseignement de niveau collégial fournissent de nombreux techniciens spécialisés en TIC. De plus, dans un article publié récemment sur le site Web Direction Informatique à propos de l’implantation au Québec de l’entreprise Linkbynet, le directeur général explique qu’il n’a eu aucune difficulté à recruté des employé, ajoutant même qu’il a dut cesser l’appel de poste plus rapidement qu’il l’avait prévu à cause du grand nombre de réponses. Aussi, le Québec profite d’un crédit d’impôt (RS&DE) entièrement remboursable de 37,5 % sur la première tranche de 3 000 000 $ de salaires de R-D par année, ce qui correspond au plus haut taux au pays. Ce n’est pas tout, il y a aussi le crédit d’impôt remboursable, équivalant à 30 % du salaire admissible d’une société, pour le développement des affaires électroniques (CDAE) offert par Investissement Québec. Grâce à ces mesures fiscales, les entreprises sont en mesure d’offrir une rémunération avantageuse à leurs employés, et ce, sans compromettre leurs situations financières. Bref, tous ces points font du Québec un endroit particulièrement stimulant pour les entreprises en TI. Croyez-moi, le cadre de mon travail me place en position d’observateur privilégié et je vous assure que je n’ai aucune inquiétude quant à l’avenir de ce milieu qui continue de me motiver chaque jour.