Au cours de la dernière décennie, le développement de jeux vidéo a explosé au Québec. Ubisoft, Warner Bros. ou Square Enix sont quelques-uns des nombreux exemples que je peux vous citer. L’essor des technologies de l’information au Québec tire principalement sa source des mesures incitatives que proposent les différents paliers gouvernementaux.

Parmi les mesures disponibles, notons qu’Investissement Québec offre, depuis 1996, aux sociétés québécoises une mesure fiscale dédiée à favoriser la production de titres multimédias et encourager le développement de l’industrie du jeu vidéo et de certaines plateformes de diffusion. Cette dernière se veut un intéressant complément au programme touchant la recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE).

Pour accéder à cette mesure fiscale touchant les titres multimédias, une société doit soumettre un dossier répondant à certains critères d’admissibilité. Je vous propose donc un aperçu des conditions établies par Investissement Québec.

Les titres multimédias doivent être produits à des fins d’exploitation commerciale, y compris les titres produits sur commande.

Les titres doivent être édités sur un support électronique, être régis par un logiciel permettant l’interactivité et présenter, dans une forte proportion, trois des quatre types de données suivantes : texte, son, images fixes ou images animées. Il faut noter que les images vidéo ne peuvent compter pour plus d’un composant média.

Les titres connexes comme les films d’animation numérique doivent être liés à un titre multimédia admissible produit par la société. Toutefois, la dépense de main-d’œuvre relative au titre multimédia principal auquel le titre connexe est lié doit être égale ou supérieure à 1 million de dollars.

Les entreprises admissibles sont donc invitées à profiter de cet avantage. Les entreprises spécialisées en jeux vidéo utilisent bien cette possibilité. Il ne serait pas surprenant de voir des acteurs d’autres sphères leur emboîter le pas.

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