Processus d’innovation par étape L’innovation ouvre la voie à la progression de l’entreprise. C’est un fait et plusieurs études en font le constat. Ces constats ont identifié les activités déficientes du processus d’innovation qui ont été vécues dans la plupart des entreprises. Cela dit, les attentes en innovation devraient être plus rigoureuses de la part des employeurs et avec raison. Je suis par contre d’avis que l’implantation ou le savoir-faire d’un processus d’innovation est la responsabilité de tous dans l’entreprise. Des organismes promeuvent un tel processus et suggèrent des formations. C’est le cas du réseau des ingénieurs du Québec (http://www.reseauiq.qc.ca/) qui offrait tout récemment la formation « Développement de l’innovation avec l’approche Kinno 360 ». Dans la présentation de cette formation, on réfère à l’innovation comme source d’avancement et de promotions, ce qui offre une motivation double, soient d’avoir une ouverture aux changements et d’obtenir récompense de nos actions. Il faut voir l’innovation comme une source génératrice de renouvellement d’idées. Les processus d’innovation par étape sont généralement construits autour d’un principe bien simple, soit celui de mener une idée de la pensée à sa naissance. Les étapes intermédiaires considèrent plusieurs facteurs pour développer l’idée et assurer sa viabilité tant au niveau des marchés, mais aussi au niveau de la rentabilité de l’investissement fait. Outre tout ce beau plan qui existe depuis longtemps et qui fait l’objet de plusieurs ouvrages, il y a des à-côtés dont je crois être tout aussi bénéfiques, mais dont leur valeur se mesure plutôt sur l’échelle de la qualité. Durant le processus d’innovation, les participants sont appelés à discuter de l’idée pour l’évaluer, la murir, la justifier, la vendre et cela créer différents angles de pensée, ce qui favorise la synergie de travail et la créativité pour de nouvelles idées. Le processus peut rejeter l’idée qui l’a initié, mais il peut certainement en générer plus d’une qui seront menées à terme. C’est la qualité dont je parle et à laquelle je crois. Pour entrevoir une qualité dans un tel processus, une entreprise doit compter sur des ressources innovantes et croyantes des biensfaits du processus d’innovation par étape. Croire à une idée est une bonne chose, mais croire que c’est la seule bonne idée va à l’encontre de la qualité recherchée dans un tel processus. Des ressources croyantes des biensfaits de la synergie du processus vont favoriser la fertilité d’idées et ce principe deviendra leur motivation. Certains milieux favoriseront le secret pour protéger les droits d’auteurs tandis que d’autres publiciseront l’idée pour mettre en place un plan marketing et vente. À l’interne par contre, publiciser l’idée devient la source de la qualité du processus et selon moi, l’entreprise doit mettre les moyens en place pour appuyer et favoriser les échanges, et créer ce climat de fertilité d’idées. J’appuie une formation comme celle suggérée par le réseau des ingénieurs du Québec. Elle permet de nourrir le savoir-faire pour rencontrer les attentes et le réseau permet d’entretenir le savoir être pour se responsabiliser dans l’avancement de la profession et de notre société.