Les experts DGC : les quarts-arrières de la RSDE L’automne est associé, pour des millions de gens, à la saison de football américain. Les plus grandes vedettes de ce sport sont sans aucun doute les quarts-arrières. Même si le travail de chacun des joueurs est important pour garantir le succès d’une équipe, ce sont la plupart du temps les quarts-arrières qui sont louangés dans la victoire et pointés du doigt lors d’une défaite. Depuis 2011, les conseillers en déclarations de revenus, ainsi que les programmes de crédits d’impôt à la RS&DE ont été attaqués de toute part. Pourtant, comme les quarts-arrières, ils ne sont pas les seuls acteurs du système. En 2011, le rapport Jenkins constatait le faible investissement en RS&DE des entreprises et recommandait une importante refonte du programme de crédits d’impôt. Les critiques du programme affirmaient qu’ils ne permettaient pas suffisamment d’innovation. À la suite de ce rapport, le gouvernement fédéral a apporté d’importants changements au programme de crédits d’impôt lors de la sortie du budget fédéral 2012. Ce qui en ressort est une image plutôt négative des spécialistes en déclaration de revenus, qui ne feraient que s’enrichir sur le dos des contribuables, alors qu’ils jouent un rôle primordial dans le bon fonctionnement des programmes de crédits d’impôt. Selon un sondage de l’Association québécoise des technologies, près des trois quarts des entreprises font appels à des consultants externes. La comparaison avec les quarts-arrières ne s’arrête pas aux critiques. Les conseillers reçoivent de leurs clients les projets de RS&DE, un peu comme le ballon. Les conseillers connaissent bien les règles du jeu et les stratégies gagnantes. Pourquoi fait-on appel à un plombier, un programmeur? Comme n’importe quoi dans la vie, il nous est toujours possible de le faire soi-même. À quel prix? Souvent des délais plus grands, une qualité moindre et beaucoup plus de maux de tête. En plus, certaines entreprises ne possèdent pas les ressources pour présenter elles-mêmes leurs demandes. Alors qu’une entreprise fait une demande par année, un spécialiste en fera plusieurs dizaines. Il connaît donc mieux les détails du programme et est à l’affût de son évolution. Il sera en mesure de maximiser les crédits obtenus et par le fait même il aidera les entreprises à poursuivre leurs travaux de RS&DE. Chez DGC, nous sommes en mesure de déterminer ce qui constitue des travaux de RS&DE et ce qui est de la pratique courante. Les clients n’ont pas toujours le temps de se familiariser avec les programmes et de rédiger la documentation. Notre travail permet d’améliorer la qualité des dossiers et de diminuer les vérifications. Les conseillers sont également présents pour supporter les entreprises en cas d’audit. Il pourrait être avancé que faire affaire avec un spécialiste dès le début d’un exercice financier permettrait de réduire les coûts de conformité d’une entreprise puisque le spécialiste mettrait en place les pratiques nécessaires pour faciliter la préparation de la soumission annuelle. Un effet potentiellement positif du travail des spécialistes en déclaration de revenus a été mentionné dans la consultation sur l’incidence des honoraires conditionnels menée par le ministère des Finances Canada. La recherche de clients par ces spécialistes permettrait de mieux faire connaître le programme et donc encouragerait l’innovation. En s’associant avec des spécialistes, les entreprises sont plus à même d’atteindre leurs objectifs, tout comme les équipes qui ont les meilleurs quarts-arrières ont plus de chance de remporter un championnat.